Liens Nofollow et Dofollow : Définition de ce qu'il faut savoir

Comprenez les liens nofollow et dofollow, leurs impacts SEO et quand les utiliser pour booster votre visibilité et éviter les pénalités
Thibault Besson-Magdelain
Mis à jour le
19/8/2025
Guide complet liens nofollow et dofollow SEO

Vous voulez enfin maîtriser vos liens nofollow et dofollow pour grimper en tête des résultats ? Chaque attribut, correctement placé, peut libérer ou brider le potentiel SEO de votre site. Pourtant, la différence reste brumeuse pour beaucoup. Dans cet article, nous allons voir ensemble comment exploiter ces deux types de liens pour gagner trafic et autorité durablement sur Google pour votre marque.

Définition générale des liens : la brique de base du web

Un lien hypertexte est avant tout une passerelle : il connecte deux documents et permet à l’utilisateur comme au robot d’exploration de naviguer. Sans lui, Internet ne serait qu’un amas de pages orphelines. Le SEO s’empare de cette mécanique et la transforme en levier de performance. En 2025, Google crawl toujours avec la même logique : suivre les ancres, interpréter l’attribut rel et répartir le PageRank. Comprendre comment un lien transfère de la popularité vous place un cran au-dessus de la majorité des créateurs de contenus. Les notions de confiance, de pertinence et de contexte s’additionnent à la technique. C’est la combinaison de ces paramètres qui fait qu’un lien devient vecteur de visibilité. Avant de décortiquer les attributs dofollow et nofollow, retenez qu’un lien est évalué sur trois axes : le document source, l’environnement sémantique et la cohérence éditoriale. Maîtriser ces fondamentaux rend l’analyse des attributs autrement plus concrète.

Qu’est-ce qu’un lien dofollow ?

Le lien dofollow n’est pas un format officiel : on parle en réalité de l’absence de contrainte. Lorsqu’aucun attribut rel n’est précisé ou lorsqu’il contient une valeur neutre, Google considère que le lien peut transmettre sa popularité. Le robot suit l’URL, évalue la pertinence et octroie une partie de l’autorité de la page source à la page cible. C’est la circulation classique du jus SEO. En 2025, le moteur continue d’affiner la pondération à l’aide de signaux contextuels : ancre, position dans le contenu, expérience utilisateur. Avoir un lien dofollow depuis un article niché dans le même univers thématique produit un impact nettement supérieur à un lien de pied de page glané sans cohérence. À grande échelle, la mise en place de liens dofollow stratégiques constitue toujours la colonne vertébrale d’une campagne de netlinking. L’objectif reste inchangé : augmenter votre autorité perçue tout en diversifiant vos sources pour conserver un profil naturel.

Qu’est-ce qu’un lien nofollow ?

Introduit par Google en 2005 pour lutter contre le spam des commentaires, l’attribut rel="nofollow" ordonne au robot de ne pas transférer de PageRank. Le lien est pourtant toujours suivi : le moteur peut découvrir l’URL, mais il ne comptabilise pas son poids dans le calcul de la popularité de la page ciblée. Avec l’évolution de l’algorithme, le nofollow est devenu un signal plutôt qu’une directive impérative ; depuis 2019, Google se réserve le droit d’interpréter. L’attribut sert désormais à qualifier la nature du lien : contenu sponsorisé, contributions UGC ou simples citations hors scope éditorial. Dans la pratique, employer le nofollow revient à dire « je ne souhaite pas cautionner ce site pour ses performances SEO ». En contrôlant où circule votre popularité, vous affinez la gestion stratégique de votre budget de crawl et limitez la dilution de votre puissance.

Différences techniques entre dofollow et nofollow

La distinction se joue dans le code HTML et dans le comportement du robot. Un lien dofollow utilise la balise standard : <a href="https://exemple.com">Ancre</a>. Un lien nofollow ajoute l’attribut rel="nofollow". À l’exécution, Googlebot lit la balise, ajoute l’URL cible dans la file d’attente de crawl, puis applique ou non le transfert de PageRank. Avec le dofollow, la métrique circule ; avec le nofollow, elle est bloquée, ou plus exactement, soumise à la discrétion algorithmique. Le rendu côté utilisateur ne change pas : seul l’algorithme voit la différence. En gestion de crawl, multiplier les liens nofollow internes peut gaspiller des ressources précieuses ; en externe, c’est une barrière de sécurité. Le choix entre les deux repose donc sur l’intention : soutenir l’indexation et la popularité, ou protéger vos actifs sans fermer la porte aux robots.

Impact des deux types de liens sur le PageRank et le crawl

Le PageRank reste la devise de l’algorithme : chaque page possède une valeur de popularité qui se partage en portions à chaque lien sortant. Un lien dofollow retient donc une partie de votre capital ; multiplier ces sorties affaiblit mathématiquement la page source. À l’inverse, un lien nofollow conserve le jus interne mais n’aide pas le site receveur. Sur le crawl, le robot suit l’URL quelle que soit la valeur, mais l’allocation des ressources varie : un excès de liens nofollow peut détourner l’attention du moteur de vos pages clés. Pour un e-commerce XXL, affiner la distribution entre dofollow et nofollow sur pagination, filtres ou profils d’utilisateurs est une action à ROI instantané. En 2025, l’algorithme MUM fusionné à RankBrain considère toujours la structure des liens comme un socle et pondère le contexte à travers l’IA générative. Les attributs rel demeurent des signaux explicites que l’on contrôle.

Pourquoi et quand utiliser le nofollow en 2025

L’usage du nofollow s’est élargi avec l’explosion des contenus sponsorisés et des plateformes UGC. On l’emploie dès qu’une relation commerciale existe : billets d’influenceurs, articles sponsorisés, widgets partenaires, communiqués de presse payants. Les forums, commentaires et wikis le mobilisent pour éviter la prolifération de liens de spam. En interne, le nofollow sert à gérer la dilution : paniers, étapes de paiement, comptes utilisateurs, pages légales. La tendance 2025 est d’y ajouter l’attribut « sponsored » ou « ugc » pour renforcer la transparence. Enfin, l’essor des générateurs IA pose la question du contenu self-référencé : lorsqu’un article est produit automatiquement et renvoie vers une source incertaine, l’option nofollow se justifie. L’idée centrale : protéger votre signature éditoriale et éviter d’envoyer des signaux ambigus au moteur. Une stratégie mûrie place le nofollow au service de l’expérience et de la conformité, pas seulement de la technique.

Situations où le dofollow reste indispensable

Pour bâtir une autorité thématique, vous devez donner de la valeur à vos contenus références. Citer des études universitaires, des institutions ou des pages piliers de votre propre site en dofollow conforte votre crédibilité. Le maillage interne suit la même logique : vos pages pilier ont besoin du flux de popularité descendant. Termer tout en nofollow reviendrait à couper la circulation sanguine de votre écosystème. En netlinking, la recherche d’un lien dofollow contextuel et éditorialement intégré demeure un objectif premium : blog spécialisé, communiqué technique, base de connaissances, magazine sectoriel. Google valorise toujours ces signaux pour positionner des requêtes concurrentielles. À noter qu’un lien dofollow issu d’une page à faible qualité peut pénaliser ; l’acquisition sélective prime sur la quantité. Votre grille d’évaluation intègre la pertinence sémantique, le trafic réel et la stabilité éditoriale du site émetteur.

Comment identifier rapidement la nature d’un lien

Plusieurs méthodes existent, de la plus basique à la plus automatisée. Un clic droit « Inspecter » dans le navigateur révèle instantanément la présence de l’attribut rel="nofollow". Les extensions Chrome comme « NoFollow Simple » surlignent visuellement les liens bloqués. Côté audit massif, des outils comme Screaming Frog, SiteBulb ou la Search Console exportent les colonnes d’attributs. En 2025, les plateformes IA d’analyse de backlink intègrent la détection dofollow/nofollow et évaluent la valeur prédictive du lien à partir de données de trafic réel. La démocratisation de l’API Indexing permet également de vérifier si Google explore malgré le nofollow. Maîtriser ces outils vous fait gagner un temps précieux lors d’une migration ou d’une campagne de netlinking, en validant que vos liens cruciaux transmettent bien le signal attendu.

Mettre en place les attributs dans votre code

La syntaxe reste simple : ajoutez les valeurs désirées dans l’attribut rel séparées par des espaces. Exemple : <a href="https://partenaire.com" rel="nofollow sponsored">Partenaire</a>. Pour un lien UGC, on écrira rel="ugc". Côté CMS, WordPress, Drupal ou Shopify intègrent nativement le champ rel dans l’éditeur, parfois caché sous « Paramètres avancés ». Les générateurs statiques comme Gatsby gèrent les attributs via Markdown ou JSX. Lors d’une génération automatisée de contenus via GPT-5 ou Gemini , injectez la consigne au prompt afin que chaque lien porte la marque souhaitée. Sur un large parc de pages, un script Python utilisant BeautifulSoup peut modifier en lot les attributs. Enfin, pensez aux sitemaps : l’attribut n’y est pas nécessaire, mais veillez à ce que les URL inscrites reflètent la stratégie dofollow interne, sinon la logique de crawl peut s’en trouver brouillée.

Construire un profil de backlinks équilibré

Google attend un ratio naturel : obtenir 100 % de liens dofollow issus d’articles sponsorisés sonne faux. À l’inverse, un excès de nofollow prive le site d’effet de levier. Les analyses 2025 montrent que les domaines leaders possèdent entre 30 % et 50 % de nofollow, souvent hérités de mentions presse, réseaux sociaux ou commentaires. L’objectif est la diversité : pays, TLD, ancres, positions, types de liens. Les campagnes de netlinking de nouvelle génération mixent placements sponsorisés dofollow, insertions nofollow de mention de marque, liens UGC authentiques et citations sociales. Le but n’est pas simplement d’obtenir du jus, mais de créer un signal de marque cohérent. Un backlink nofollow dans Wikipédia pèse parfois plus qu’un dofollow sur un PBN obscur. L’approche qualitative prime : mesurer le trafic référent, la pertinence thématique et la capacité à attirer des visiteurs réels plutôt que de collectionner des métriques artificielles.

L’évolution des attributs rel : sponsored, ugc, ai-generated

En 2019, Google introduit « sponsored » et « ugc » pour affiner le spectre du nofollow. En 2025, l’IA générative massivement implantée dans les workflows crée une nouvelle catégorie officieuse : « ai-generated », déjà exploitée par certains CMS pour marquer les contenus issus de modèles. Rien d’officiel, mais la tendance montre que Google pourrait reconnaître cette valeur dans ses guidelines E-E-A-T. L’idée est de fournir de la transparence : qui a créé le contenu et dans quel cadre le lien a été inséré ? Les moteurs luttent contre la sur-optimisation générée par bots en exigeant plus de granularité. Les webmasters proactifs anticipent : ils combinent « nofollow » et « ai-generated » pour avertir l’algorithme qu’un lien provient d’un module automatisé. Cette anticipation limite le risque de pénalité lors de futurs updates. L’attribut rel devient ainsi une couche de métadonnées éthiques, pas seulement techniques.

Nofollow, Dofollow et Intelligence Artificielle dans votre stratégie

La production de contenu à grande échelle pilotée par IA bouleverse la gestion des liens. Générer des milliers d’articles exige une gouvernance stricte des attributs. Les workflows de notre agence incluent un validateur automatisé qui scanne chaque sortie : présence de lien externe ? Contexte sponsorisé ? L’outil applique dynamiquement « nofollow » ou « sponsored ». Dans les scripts de création de silos, les liens internes restent dofollow, tandis que la couche d’articles exploratoires peut recevoir du nofollow pour ne pas diluer l’autorité. L’apprentissage machine analyse ensuite la performance : si un article nofollowé attire du trafic et convertit, il passe en dofollow dans la version suivante. Ce pilotage algorithmique du maillage augmente la vitesse d’itération et réduit le risque de suroptimisation. L’IA sert donc de chef d’orchestre : elle teste, mesure et ajuste la pondération entre nofollow et dofollow pour maximiser la croissance organique.

Mythes fréquents et erreurs à éviter

Premier mythe : « Un nofollow n’a aucune valeur ». Faux : il génère du trafic, diversifie le profil et peut être réinterprété positivement. Deuxième mythe : « Il faut transformer tous les liens externes en nofollow pour conserver son jus ». Mauvaise idée : Google apprécie les références utiles. Troisième erreur : truffer la sidebar de liens nofollow pour manipuler le budget de crawl ; le robot identifie la pratique et peut réduire l’allocation globale. Quatrième mythe : « Le ratio idéal est de 80/20 ». Chaque niche évolue différemment. Cinquième erreur : oublier les mises à jour CMS qui réinitialisent parfois les attributs, créant un patchwork incohérent. Une politique documentaire précise, des audits trimestriels et des tests A/B préviennent ces dérives. Gardez toujours en tête que l’objectif est l’utilisateur : un lien pertinent, clair et contextuel l’emporte sur un hack technique à court terme.

Mesurer la valeur réelle d’un lien en 2025

Les anciennes métriques comme le Domain Authority ou le Trust Flow restent des indicateurs, mais Google s’appuie désormais davantage sur des signaux comportementaux. Un lien dofollow placé dans un contenu evergreen qui génère des visites récurrentes aura plus de poids qu’un lien sur une page à bounce rate élevé. Les solutions analytics croisent désormais la durée de session référente, la conversion post-clic et les interactions sociales. En combinant ces données, vous obtenez un KPI composite nommé « Link Engagement Score ». Pour un nofollow, on évaluera surtout le trafic référent et la reconnaissance de marque. Les plateformes de monitoring fournissent déjà des dashboards où l’on visualise la courbe de « Brand Search Lift » après chaque campagne. Utilisez ces insights pour arbitrer : transformer un nofollow en dofollow si l’engagement est fort ou au contraire rétrograder un dofollow toxique. La mesure ne se limite plus au jus, mais englobe l’expérience utilisateur.

Conclusions opérationnelles pour votre stratégie SEO

Maîtriser l’équilibre entre liens dofollow et nofollow, c’est piloter intelligemment son capital de popularité. Les dofollow propulsent votre visibilité, les nofollow sécurisent votre intention éditoriale et diversifient vos signaux. En 2025, l’algorithme de Google, épaulé par l’IA, lit ces attributs comme des marqueurs de confiance et de transparence. Votre feuille de route doit donc intégrer : un audit complet du profil de liens, la définition d’un ratio cible adapté à votre niche, l’automatisation du balisage dans vos workflows IA, la surveillance continue des performances et l’ajustement agile. En appliquant ces principes, vous construirez un écosystème solide, capable de résister aux mises à jour et de capter chaque opportunité de croissance organique. Les liens font toujours la loi sur le web ; savoir quand laisser passer le jus ou le contenir constitue la différence entre une stratégie qui stagne et une conquête durable des premières positions.

Questions fréquentes

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